La co-construction
Pour atteindre cette ambition commune, il a été indispensable d’amener tous les acteurs concernés par cet enjeu à travailler ensemble avec des objectifs partagés et une excellente coordination.
C’est dans cet esprit que la méthode de construction de la Stratégie de propreté urbaine s’est voulue collaborative, allant à la rencontre des réalités de terrain, tentant d’y apporter des réponses concrètes à court, moyen et long terme.
La liste des plus de 300 personnes invitées à participer au processus d’élaboration de clean.brussels témoigne du nombre et de la diversité des acteurs intervenant d’une manière ou d’une autre dans la problématique de la propreté en Région de Bruxelles-Capitale et qui peuvent donc être porteurs de solutions. Les communes, Bruxelles-Propreté, Bruxelles Mobilité, Bruxelles Environnement, Brulocalis, Zones de Police, Bruxelles Prévention et Sécurité, Fost Plus, WalloniePlusPropre, ERAP, BECI, SNCB, STIB, IBSA, Shopera, des comités de quartier, Recupel, Fevia, Denuo, le secteur du tabac ou encore la fédération Ressources en sont quelques exemples.
Dans la pratique, la problématique de la propreté urbaine – dont on a vu qu’elle dépasse largement le cadre des missions de nettoiement – implique de nombreux autres acteurs, publics et privés, en Région de Bruxelles-Capitale. Cela rend parfois la gestion complexe et nécessite une grande coordination entre les acteurs opérationnels présents à divers niveaux de pouvoir. Une clarification des rôles et des missions entre les parties prenantes est de ce fait indispensable afin de garantir un entretien optimal des espaces publics, d’exclure les « zones d’ombres » et un renvoi de responsabilité entre acteurs.