La vision
La Région de Bruxelles-Capitale souhaite mobiliser l’ensemble des acteurs – les autorités publiques, les citoyens et les entreprises – autour d’une vision partagée :
« En 2030, la Région de Bruxelles-Capitale est un espace urbain attractif et durable proposant à toutes et tous un cadre de vie agréable favorisant le vivre ensemble. L’espace public y est entendu comme un bien commun et la propreté urbaine est devenue une véritable cause régionale dont se sont emparés tous les acteurs à leur échelle : administrations publiques, usagers et usagères de la ville (habitants et habitantes, travailleurs et travailleuses, touristes…) et secteur privé.
Les acteurs et actrices collaborent au sein d’un système ouvert doté d’une gouvernance collaborative et agile, permettant la contribution efficace et innovante de chacun et chacune. Une coordination à l’échelle régionale permet de suivre une stratégie commune, d’organiser la cohérence des mesures entreprises à tous les échelons, de mutualiser des ressources, de mettre en œuvre des actions collectives et d’évaluer les résultats obtenus ».
La propreté urbaine est un enjeu majeur pour la Région de Bruxelles-Capitale. Un enjeu dont le principal résultat est, en fait, invisible : une ville propre est une ville sans salissures, sans mégots et sans chewinggums par terre, sans murs tagués, sans poubelles renversées, sans déjections canines… La propreté urbaine constitue pourtant un élément essentiel de notre cadre de vie et de notre bien-être. De nombreux citoyen·ne·s citent d’ailleurs le manque de propreté comme un critère déterminant d’insatisfaction à l’égard de la qualité de vie, notamment en Région de Bruxelles-Capitale. La malpropreté génère des émotions négatives, nuit à l’attractivité de Bruxelles et au bien-être de ses habitant·e·s. C’est pourquoi j’ai décidé de rassembler l’ensemble des acteurs de la propreté oeuvrant sur le territoire bruxellois pour élaborer avec eux la première Stratégie régionale de propreté urbaine : « clean. brussels ». L’action de nettoiement des voiries n’est en effet que la pointe visible de l’iceberg. La propreté urbaine passe aussi par le tri et la collecte des déchets, la gestion des encombrants pour qu’ils ne deviennent pas des dépôts clandestins, la réduction des déchets en amont, l’aménagement et la gestion de l’espace public et des infrastructures, le choix et l’entretien du mobilier urbain, l’information, la sensibilisation, la responsabilisation des usagers et usagères, la répression des incivilités… Transversale, la lutte pour la propreté ne peut donc pas se limiter aux seuls acteurs publics officiellement chargés de la propreté pour être efficace. Elle doit fédérer tous les acteurs de la Région de BruxellesCapitale qui sont impliqués d’une manière ou d’une autre : les habitant·e·s, les touristes, les navetteurs, les commerçants, les entreprises, les associations, la justice, les communes… et, bien sûr, les institutions régionales (Bruxelles-Propreté, Bruxelles Mobilité, le Port de Bruxelles, la STIB, etc.). Les agents de propreté œuvrent au quotidien pour l’intérêt général et participent de façon importante à la protection de notre environnement. Leur travail est essentiel et remarquable. Il doit être soutenu par une action collective. La nouvelle Stratégie régionale « clean.brussels » construite collectivement considère ainsi la propreté comme un bien commun. Elle fixe le cap à suivre, avec des objectifs partagés par l’ensemble des acteurs impliqués et structure l’action publique en nouant des partenariats durables pour agir efficacement sur tous les aspects de la propreté. Ensemble, nous ferons de Bruxelles une région propre, pour une meilleure qualité de vie.
Alain Maron, Ministre de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Énergie, de la Propreté publique, de l’Action sociale et de la Santé.
Bruxelles-Propreté, de par ses activités de collecte, de nettoiement et de valorisation des déchets-ressources dans la Région de Bruxelles-Capitale, exerce un rôle central pour améliorer le cadre de vie des citoyens et pour répondre aux enjeux sanitaires, environnementaux et socioéconomiques de la Région de Bruxelles-Capitale. La population de la Région de Bruxelles-Capitale augmente chaque année ; la densité de déchets à traiter s’accroît. Bruxelles-Propreté doit s’adapter, se moderniser et innover pour mener à bien ses missions de collecte, de nettoiement et de traitement des déchets. Elle doit aussi s’entourer, travailler avec les différents acteurs de la propreté urbaine et atteindre un objectif commun : celui d’améliorer le cadre de vie des habitants de la Région de Bruxelles-Capitale. La propreté publique est devenue une des premières préoccupations des citoyens, car elle définit leur qualité de vie en ville. Il est donc essentiel de porter un projet ambitieux en la matière. La nécessité d’élaborer une Stratégie de Propreté Urbaine en Région de Bruxelles-Capitale, dont la mise en œuvre va s’étaler au-delà de la présente législature, avait déjà été identifiée dans le plan UP!, le plan de redéploiement de Bruxelles-Propreté. Cette vision et cette stratégie sont nécessaires pour relever le défi d’une ville durablement propre. Il est aussi indispensable d’associer l’ensemble des acteurs concernés par ce défi majeur. La propreté urbaine, c’est donc l’affaire de tous. Des pouvoirs publics aux citoyens, en passant par les entreprises privées. L’année 2022 amorce une nouvelle manière de travailler, ensemble, avec le lancement de ce vaste chantier, fédérateur et stratégique, un plan pour l’amélioration du cadre de vie de nos citoyens.
Frédéric Fontaine, Directeur général de l’agence Bruxelles-Propreté.